Développement d'addiction suite à l'arrêt des jeux en ligne

Salut tout le monde,

Je voulais partager quelque chose avec vous et avoir vos avis :

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de développer une autre addiction après avoir arrêté les jeux d’argent ?

Pour ma part, j’ai arrêté de jouer pendant 6 mois. Pendant cette période, je me suis rendu compte que j’avais besoin de continuer à dépenser.

Pour éviter de replonger, je me suis tourné vers les achats, notamment de parfums. Au début, c’était un ou deux par mois, mais aujourd’hui, je peux en acheter jusqu’à 6 ou 7.
J’ai vraiment l’impression d’avoir besoin de dépenser mon argent.

Par contre, quand il s’agit de dépenses « obligatoires » comme réparer la voiture ou faire des travaux dans la maison, ça me dérange beaucoup plus de devoir sortir de l’argent.
C’est assez étrange, surtout que j’essaie de multiplier les sorties et les petits voyages pour m’occuper autrement.

D’ailleurs, question supplémentaire : est-ce que vous choisissez parfois vos destinations de vacances en fonction de la présence de casinos sur place ?
J’ai l’impression que, sans forcément le vouloir, je privilégie des endroits où il y a des salles de jeux.

Merci beaucoup pour vos retours et je vous souhaite à tous un très bon week-end !

À bientôt ! :wink:

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Coucou oh lala, je me reconnais tellement dans ton message, j’ai arreter le jeu 6 mois aussi en septembre 2022, j ai voulu depenser achat compulsif dans les vetements…

Rien ne pouvais m’arreter j’ai enchainèe les achats presque tout les jours.

Et pour rèpondre a ton autre sujets quand nous sommes partis 1 semaine a la mer y avais un casino j y suis aller toute une soirèe plutôt que de passer la soirèe avec mon compagnon. Quelque regret en y pensant.

Apres les 6 mois se sont terminè j’ai fait la demande pour rèintegrer les casino en ligne et les vetements se sont stopper.

Incroyable mais vrai.

Donc tu n’est pas seul a avoir eu une pèriode comme celle-ci

Quand ont arrête une addiction ont essaie de compenser autrement.. belle journée à toi

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Bonjour @DefjamfromNY

Alors pour ma part j ai arrete le casino plusieurs annees en 2019.

J ai compense qq temps par les jeux de grattage mais ça j ai rapidement compris que c était une arnaque totale (contrairement à un de mes amis qui se ruine…encore).

Un peu de casino terrestre aussi. Mais gros avantage chez moi le 1er est à 60 km. Ça dissuade lol. :sweat_smile:

Après j avais un bon thérapeute qui m a beaucoup aidé…et m a permis de comprendre comment me controler.

Donc j ai pu revenir et jouer avec un meilleur respect de moi-même et de l’argent (même si parfois je rejoue qq gains genre 200€…et je regrette tout de suite).

Bon sujet en tout cas :blush:

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Bonjour Neo166,

Il est vrai qu’il y a quelques années, j’ai moi aussi connu une expérience similaire.
J’avais tenté ma chance avec les jeux de grattage, mais force est de constater qu’il s’agit d’une véritable escroquerie, contrairement aux casinos en ligne ou terrestres.

À cette même époque, j’avais entrepris un suivi en addictologie, qui, malheureusement, n’a pas porté ses fruits.
J’ai toutefois réussi à me libérer de certaines dépendances par mes propres moyens, notamment grâce à une technique bien particulière utilisée pour l’arrêt du tabac : la thérapie au laser. Cette méthode s’est révélée efficace, tant pour le sevrage tabagique que pour ma consommation excessive de sucre.

J’avais également interrogé la praticienne pour savoir s’il était possible d’agir de la même manière sur mon addiction aux jeux. Elle m’a cependant expliqué que ce type de dépendance est beaucoup plus complexe : il ne peut être totalement éradiqué, mais il est possible d’en atténuer l’intensité — toutefois, pas au moyen du laser, malheureusement.

Aujourd’hui, je suis fier d’avoir développé une addiction bénéfique : la marche.
Je sais qu’il est recommandé de marcher au moins trente minutes par jour, mais pour ma part, il m’arrive souvent d’y consacrer jusqu’à 2 heures. Voilà, pourrait-on dire, un aspect positif de la dépendance !

Je te remercie vivement pour ton retour et te souhaite une excellente journée.

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Je te remercie pour tes conseils surtout pour le tabac. Je me renseignerai si ça peut marcher :crossed_fingers: :wink::smiling_face:

Pour ce qui est du casino oui mon thérapeute m a dit à peu près la même chose. Il a réussi à me rendre moins impulsif… et malgré des mini rechutes. Ça va plutôt bien. :wink:

Et je te cache pas que je marche aussi beaucoup. Ça aide énormement à se ressourcer.

Les jeux à gratter …comme je te comprends :rofl:

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Bonjour Meg04,

J’ai connu ça aussi, malheureusement, pendant des vacances avec mon ex-compagne.

On était partis à Lisbonne pour 15 jours, et dès le deuxième jour, j’ai passé quasiment tout mon temps près du casino jusqu’à la fin du séjour.
Au début, ça ne la dérangeait pas d’y aller tous les soirs, mais au bout d’un moment, elle avait envie de faire autre chose… et moi, je n’étais pas du tout dans cet état d’esprit.

J’avais surtout en tête de jouer au poker — une autre addiction que j’ai eue il y a quelques années.
J’aimais bien aussi les machines à sous, mais c’est vrai qu’au poker, tu ne vois vraiment pas le temps passer.

Pour les vêtements, j’aurais aimé faire quelques achats, mais le problème, c’est que mon armoire est déjà bien remplie…

C’est fou comme notre cerveau cherche tout le temps un moyen de compenser, de s’évader, en passant d’une addiction à une autre.

Je me rappelle qu’à l’époque, si j’étais autant dans le fond, c’était souvent à cause du boulot qui n’allait pas super, et de mon couple non plus…
Du coup, le casino devenait une sorte de refuge : là-bas, tu penses à autre chose, tes soucis disparaissent un moment. Mais dès que tu arrêtes ou que tu rentres chez toi, tout te revient en pleine figure.

Et je ne te parle même pas des pertes financières… Là, c’est encore pire, tu t’enfonces encore plus.

Je me souviens d’une soirée où j’avais perdu 5000 € dans un casino terrestre… Et je me suis dit : « Tant pis, je vais me consoler avec 20 burgers et 3 bouteilles d’alcool. »

Au final, je n’ai même pas réussi à manger plus de quelques burgers, et j’ai bu seulement 2 verres…

Au bout du compte avec ses 2 verres je me suis endormie :grin: et je ne me rappelais plus de rien.

Par contre mon compte bancaire lui se rappeler très bien :wink:.

Je te remercie encore pour ton retour d’expérience.

Bonne journée à toi :slightly_smiling_face:.

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J’etait comme toi sa n’allais pas super dans mon couple un moment et c’est tout recent sa date de septembre 2024 donc il y’a quelque mois.

Monsieur ne s’occupais plus de moi il est « gamer » alors j’ai trouver cette èchappatoire de me rèfugiè dans les casino terrestre où j’ai des fois passer de belle soiree comme j’en est passer des mauvaise une fois rentrer cher moi la rèalitè … sa à bien durer 5 mois où j’ai faillit perdre mon couple je les « sauver » en arretant d’y aller car j’avais rencontrer qlq la-bas… pour moi sa partait d 'une simple amitiè mais j’ai vite compris que si je ne mettait pas un stop j’allais mettre mon couple en danger. :confounded_face:

L’addiction es l’une des pire choses mais je pense que ont es tous capable un moment de se dire stop :raised_hand: où de se limiter.

Je t’en prie, courage à toi bon week :blush:

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Oui, Oui et oui c’est un fait reconnu quelle que soit l’addiction, elle peut en entraîner une ou plusieurs autres. Notre cerveau s’est habitué à chercher à obtenir un plaisir immédiat pour se réconforter ou à l’inverse pour fuir l’inconfort d’une situation quelconque. On peut alors en compensation se tourner vers d’autres comportements addictifs comme l’alcool, la nourriture, les achats compulsifs etc.

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Absolument j’en suis persuadée :+1: :rose:

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Bonjour,
je me pose la question : peut-on se limiter à une seule addiction lorsqu’on a une personnalité encline à la dépendance ?
J’ai du mal de me dire qu’on fait une fixation uniquement sur une « activité » (jeu, bouffe, alcool, shopping, sport…) et que l’une peut remplacer l’autre… car j’ai plutôt l’impression que plusieurs se cotoyent en même temps (même si l’une prend le dessus sur les autres, celles-ci ne sont jamais bien loin).

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Oui, je crois que les addictions s’additionnent pour reprendre une chanson bien connue…ou pas d’ailleurs. Il y a 16/17 ans quand j’ai commencé le jeu en ligne, je faisais quasiment tout de façon extrême : sport à la salle dès 5 h du matin avec 8 km de marche aller/retour avant d’aller au bureau (avec le blizzard en hiver à - 20, j’avoue, c’était assez rock’n’roll), rebelote le soir, ascétisme alimentaire en ne mangeant que des sardines et de la salade de chou sans vinaigrette midi et soir pendant 2 ans, d’abord parce que c’était quasiment la seule nourriture qui ne me rendait pas malade là où je vivais en Amérique du Nord, mais aussi parce que j’ai toujours aimé les routines bien huilées. Après l’arrêt du jeu, quelque temps après mon retour en Europe, j’ai été en proie à une boulimie intense avec beaucoup d’alcool et de tabac. Après l’arrêt du tabac, j’ai bu encore plus d’alcool et quand j’ai arrêté l’alcool, ça a été autre chose, le jeu n’étant jamais très loin, quelle que soit sa forme. Mais bien évidemment, j’étais dans un déni absolu. Étant Asperger (diagnostiqué il n’y a pas si longtemps), et totalement anxieux, je peux facilement me perdre dans une activité quelconque, les fameux « intérêts particuliers », que ce soit pour retrouver ma bulle ou échapper à toute (op)pression sociale. Le jeu, l’alcool et la nourriture ont été de vrais refuges. En parallèle, et en plus de mon travail, j’avais des tas d’intérêts particuliers déjà dévorants et je pouvais passer des jours sans dormir. Pour l’anecdote, j’ai commencé à m’intéresser à l’opéra vraiment par hasard il y a une dizaine d’années après une diffusion d’Aïda de Verdi. Immédiatement, j’ai voulu tout écouter, tout lire, tout savoir sur l’opéra. J’ai écouté des heures et des heures de musique, des tas de biographies de sopranos, de coloratures, de barytons… Je fonctionne malheureusement comme ça et je dois toujours tout tempérer, sinon ça dégénère en fixation. C’est plus facile aujourd’hui car j’ai été diagnostiqué et que je sais pourquoi je fonctionne comme ça, mais je suis plus sage (ou plus vieux, c’est selon) et j’ai une moitié qui vieille sur moi. Mais quoi qu’il en soit, cumuler les dépendances peut être la manifestation d’un trouble du spectre autistique. Un diagnostic auprès d’un Centre de Ressources Autisme (CRA) pourra éventuellement pour permettre d’y voir plus clair et ça change la vie.

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Merci pour ce partage très intéressant. Belle journée :+1: :clap: :four_leaf_clover:

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Je te remercie pour ton retour, je n’y avais pas pensé à tout ça.
C’est vrai qu’on parle très peu des troubles du spectre autistique..
Ou alors c’est très peu connu.
Je te souhaite bonne continuation et bon courage pour tes sessions d’opéra :wink:.

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